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  • Fate Stay Night - Unlimited Blade Works
    Mais que fait LaPoof ? Voici un mois, voire plus, que je n'ai donné aucun signe de vie. C'est que je suis tombée dans un piège chronophage, quoique volontairement il faut bien l'avouer. J'ai mis le pied, les mains, les deux neurones qu'il me reste dans...
  • Aube
    暁 akatsuki, l'aube On'yomi : キョウ, ギョウ / kiu, giu Kun'yomi : あかつき / akatsuki 12 traits Niveau 7e année (collège) Radical 72 日 Ce kanji fait partie des kanjis traditionnels tolérés dans les noms et, dans ce cas, peut se lire あき[aki] ou encore あきら[akira]...
  • De la mondialisation et de ses difficultés inattendues
    Parfois, on rencontre des difficultés inattendues. Il y a deux ans je déménageais à Maurice, zone Afrique donc EMEA, ça a son importance . N'ayant pas amené avec moi la totalité de mon barda et ayant désespérément besoin d'imprimer, j'ai fini par acheter...
  • Le père ... No!
    Une toute petite BD un brin irrévérenscieuse mais de circonstance aujourd'hui avec Le père... No! Découvrez l'envers du décors ! Prenez en compte les sentiments de ce forçat de la fête organisée et plaignez-le, vraiment, le petit père ne rêve que de dire...
  • L'eau
    水 mizu, l'eau On'yomi : スイ / Sui Kun'yomi : みず / Mizu Je déroule mon fil avec aujourd'hui le kanji de l'eau, plus facile que la pluie avec ses quatre traits. Comme celui de la pluie, il fait partie des 80 kanjis à apprendre en première année de primaire...
  • Okko
    Okko est une BD d'aventure dont l'action se situe dans un Japon médiéval légèrement saupoudré de fantastique avec quelques démons et divinités plus ou moins conciliantes . L e style samouraï est repris ici sans son vernis romanesque, un peu comme dans...
  • La pluie
    雨 Ame, la pluie On'yomi : ウ / U Kun'yomi : あま / Ama ou あめ / Ame Un kanji de circonstance aujourd'hui où de brèves ondées viennent rafraîchir l'air. On le retrouve dans tout un tas de concepts mettant en cause la pluie, comme bruine, nuages de pluie, ouragan,...
  • Question de look
    Je m'exaspère moi-même. Le look de ce blog ne me convient pas. Le design qu'il avait depuis sa création ou presque a fini par me lasser. Malgré les nombreux style proposés par over-blog, rien ne me convient tout à fait. Je vais devoir mettre le nez CSS...
  • Le sourire du clown
    Une série en trois tomes finie qui met en scène la vie d'une cité, ses habitants, ses espoirs, sa violence, son amertume, ses rires, son curé, ses imams, le tout sur fond d'enquête autour d'un meurtre, celui de Groko, simple clown qui rêvait de changer...
  • Nabi
    Non, je ne vais pas vous parler du mouvement artistique éponyme, mais vous emmène faire un petit détour du côté du manhwa, le manga coréen, avec un titre au graphisme époustouflant. C'est ce dernier qui m'avait fait choisir cet ouvrage au milieu des autres...
17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 15:18

FSN-unlimited_blade_works.pngMais que fait LaPoof ?

Voici un mois, voire plus, que je n'ai donné aucun signe de vie. C'est que je suis tombée dans un piège chronophage, quoique volontairement il faut bien l'avouer. J'ai mis le pied, les mains, les deux neurones qu'il me reste dans l'univers du fansub et je m'y noie quelque peu, le tout dans la bonne humeur, faut vraiment être une poof. Bref.

C'est un univers complet que je découvre, avec ses codes et ses difficultés, ses gros délires, ses exigences. Je bosse à la correction, principalement en check 1. J'essaye tant bien que mal de formuler, reformuler, nettoyer de toute imperfection syntaxique, grammaticale ou orthographique les sous-titres d'animes japonais.

Personnellement, je n'arrive pas à faire moins de 2 min par ligne en moyenne. En général, on a 250 à 300 lignes pour 25 min d'épisode, ce qui fait déjà au minimum 8 heures de boulot. Pour un film de 1h45 à 2h, on monte rapidement à 1500 lignes, soit entre 50 et 70 heures de boulot... 

FSN13.jpgOn peut se demander pourquoi j'y passe autant de temps. Hmmm... D'abord, je pense que je suis lente. Ensuite, je vérifie, revérifie, réfléchis, prends un café, laisse mûrir, reformule... vérifie ce que j'entends en jap si ça me semble étrange par rapport à ce que j'ai en sous-titre, quand j'arrive à séparer les mots, ce qui n'est pas gagné... Pour bien faire, il faut rentrer dans l'anime, en comprendre les codes, saisir les formules spécifiques (comme le getsu ga tenshou ou le gomu gomu no), les retranscrire telles que les fans les attendent. Tout ça demande un minimum de recherches sur le net pour se familiariser avec les termes. Et le pire, c'est que ça n'empêche pas les erreurs... D'où un deuxième, voire un troisième check, quand la team compte assez de membres.

 FSN12Avant moi il y a la récupération des raws, la trad et les karas. Après moi le time, l'édit, un check supplémentaire éventuellement deux dont le dernier appelé Q-Check et l'enco... Je pense qu'en comptant tout, on est pas loin de 30h pour un épisode classique (20-25 min) et de 200h pour un film. Un boulot de ouf partagé par toute une équipe, en général entre 5 et 7 personnes selon les animes, sans compter ceux qui s'occupent principalement du site web de la Team.

Alors c'est sûr, j'ai plus beaucoup de temps pour le reste. Mais je m'amuse beaucoup et j'apprends au passage pas mal de chose en japonais, en anglais (langue de départ des trad) et également en français. En tout cas jamais me voici de l'autre côté du miroir, mais vous aurez du mal à m'y trouver, je n'ai pas osé me présenter sous mon petit nom. Une Poof timide, on aura tout vu ^.^

FSN5.jpgLe film Fate Stay Night, de son petit nom FSN Unlimited Blade Works, est le tout premier anime sur lequel j'ai bossé. Il résume la série éponyme de 2006, elle-même tirée du jeu dont il reprend le nom de l'un des scénarii.

Un film pour les fans et ceux qui n'ont pas vu la série (26 épisodes) auront peut-être un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais ce serait dommage de s'arrêter à ce petit détail car le film en lui-même est vraiment très sympa. L'image, en particulier, est d'une grande qualité, les combats et les effets sont soignés, les personnages attachants... Bref je me suis régalée.

La guerre du Graal a commencé. Aidés de leurs sept Servants, esprits de héros légendaires, sept Maîtres magiciens s'affrontent pour décider de celui qui obtiendra le Graal, ultime artefact de pouvoir. Shirou Emiya se retrouve impliqué malgré lui lorsqu'il pénètre dans la zone où combattent deux servants, Archer et Lancer. Sauvé par Rin Tohsaka, la jeune Maître d'Archer, il découvre avec surprise qu'il fait lui-même partie des Maîtres lorsqu'il invoque inopinément Saber. 

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 09:33

Darker Than BlackDarker than black - Kuro no keiyakusha (Saison 1) : 25 épisodes de 25 min

Darker than black - Ryuusei no Gemini (Saison 2) : 12 épisodes de 25 min

Darker than black - Gaiden (OAV) : 4 épisodes de 25 min


Darker than Black est une bonne série qui se situe à la frontière entre la série d'action et de SF.

 

Dans un monde où sont apparus des "portes", certains individus se retrouvent investis de pouvoirs. En contrepartie, ils perdent leur humanité à des degrés divers, les plus atteints étant les medium qui deviennent de véritables "poupées" obéissantes. Ces hommes et femmes doivent impérativement se soumettre à un rituel après chaque utilisation de leur pouvoir. En réalité, ils ne peuvent sans doute physiquement pas y déroger et ne souhaitent surtout pas essayer. Chacun des contrats est très variable, parfois anodin, parfois difficile et douloureux, toujours absurde et c'est déjà l'un des intérêts de la série. Mais si celle-ci se limitait à une présentation de pouvoir/contrat, elle serait assez plate et ennuyeuse. Profitant de leur déshumanisation autant que de leur pouvoir, différentes organisations gouvernementale ou clandestine utilisent les "pactisants" comme homme de main. S'en suit une intrigue haletante où l'on découvre petit à petit les tenants et les aboutissants.


Darker than Black - Saison 1 .jpgLa saison 1 se suffit à elle-même. Elle manque parfois de construction, entendre par là que je pense que le scénario aurait pu être moins syncopé, moins s'égarer dans les sous histoires pour étoffer plus l'intrigue principale, d'autant qu'il y avait matière à approfondir. Elle est cependant très intéressante et se termine en laissant la possibilité à une suite. J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui s'en dégage et le cara-design des personnages principaux.


Voici 10 ans que la Hell's gate est apparue à Tokyo. Depuis, les autorités se démènent pour cacher à la population l'existence des pactisants, ces êtres dotés de pouvoirs surnaturels ayant perdus toute capacité émotionnelle. Peu habitants réalisent que le ciel au dessus d'eux a été modifié et que les étoiles qui le composent sont chacune directement liées à un pactisant. La plupart de ceux-ci sont devenus d'impitoyables espions et assassins et une étoile en particulier fait l'objet de l'attention de la police spéciale : BK201.

 


Darker than BlackLa saison 2 repart dans un schéma radicalement différent. Je l'ai personnellement moins appréciée, sans doute à cause des redîtes récurrentes pour l'utilisation du pouvoir de l'un des personnages. Cette façon de repasser toujours les mêmes images pour bien nous signaler "attention je vais utiliser toute ma puissance" m'exaspère au plus haut point. C'est complètement dépassé et je suis surprise que certaines séries l'utilisent encore. C'était très malvenus ici, d'autant que la première saison n'était pas du tout dans ce style.



Darker than Black OAVLes OAV, quant à eux, se situent chronologiquement entre la saison 1 et la saison 2 bien qu'ils soient sortis après, en 2010. Ces quatre épisodes font le liant entre les deux saisons, une explication bienvenue quand on voit l'état dans lequel on retrouve certains personnages en deuxième partie.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:21

Baccano !Voici un anime de grande qualité qui vous entraîne à un rythme endiablé dans l'Amérique des années 30, en pleine prohibition.


Baccano! comprend 13 épisodes, plus 3 OAV. Il a été réalisé par Takahiro Omoriproduit par Brain's Base, et diffusé au Japon en 2007. Il constitue l'adaptation d'une série éponyme de romans de Ryohgo Narita.

 

Voleurs à la petite semaine, mafieux au grand coeur, chef de gang trouillard, assassins en tout genre et j'en passe, vont se croiser, s'entrecroiser et tisser une histoire haletante, enjouée mais sanglante, mâtinée d'une ambiance de folie douce, le tout sur fond de fantastique.


Liens entre les personnagesJ'ai adoré. La musique, les combats, le graphisme, les personnages, l'ambiance, le scénario exceptionnellement bien ficelé sur un développement assez court... Tout. 


Baccano! est un petit bijou selon mon coeur.


L'intrigue se déroule de façon simultanée sur plusieurs histoires, dont trois principales déjà assez complètes et complexes en elles-mêmes, qui s'entremêlent en permanence dans d'incessants feed-back, pour converger en tourbillonnant vers le point d'orgue : l'incident du Flying Pussyfoot, le célèbre train transcontinental. Chacune de ces trames implique un grand nombre de personnages qu'on retrouve, chacun, dans plusieurs d'entre elles, et plus particulièrement Isaac et Miria, qui servent de fil conducteur, étant les seuls à les traverser toutes ou presque. 


Cela donne une construction complexe, parfaitement maîtrisée en l'occurrence, qui revient sans cesse sur elle-même.

Baccano!Sincèrement, les premiers épisodes sont au mieux déroutants, plus sûrement incompréhensibles. Et puis, petit à petit, les éléments prennent place, la scène dans son ensemble prend du sens et là ... c'est du bonheur.


Vous l'aurez compris, le scénario est assurément un point fort de cet anime. Mais le graphisme, très réaliste, superbe, n'est pas en reste et s'inscrit parfaitement dans l'ambiance de l'époque, parfois lumineuse, parfois sombre. L'alternance des angles de prise de vue rajoute à la dynamique de l'ensemble. Les scènes d'action, souvent brèves, restent sobres, sans surenchère malgré le côté fantistique de l'oeuvre. Et on peut noter également que chaque retour sur une scène se fait sous un point de vue différent, propre au personnage suivi à un instant donné. On ne voit pas deux fois la même image, ce qui n'est pas toujours vrai dans les animes.

Baccano! PersonnagesLa musique jazzy, très New Orleans avec ses cuivres, apporte un rythme très enlevé et ancre dans l'ambiance du début du siècle. Elle colle parfaitement avec la folie douce et la joie de vivre qui se dégage de Baccano!.


Du côté du cara-design, s'il y a de nombreux personnages pour un anime aussi court, aucun ne se démarque vraiment et peut être qualifié de "personnage principal". Malgré tout, on ne s'y perd pas. Il faut dire que chacun a une personnalité bien brossée et une identité visuelle marquée. Du voleur doux-dingue à l'assassin psychopathe, en passant par les mafieux en tout genre et les gamins névrosés, on a affaire à un panel étendu et varié de caractères bien distincts les uns des autres, chacun attachant à sa manière.


Franchement, on est loin des séries japonaises habituelles basées sur des shōnen (manga pour ado garçon) ou des shōjo (manga pour ado fille). Baccano! est une série qui séduira les amateurs de films d'action au scénario un peu travaillé comme Usual suspect, Les infiltrés ou encore Fight Club. Elle n'est pas adaptée aux enfants (personnellement, je la refuse encore à ma grande qui a maintenant 13 ans), certaines scènes étant assez gores, même si les habitués des films d'horreur trouveront sans doute tout ça gentillet.

OAVEnfin, les trois OAV permettent de boucler le devenir des protagonistes restés en suspens. Ils forment en cela une sorte d'épilogue très agréable à regarder.


Voilà.


Si vous voulez en savoir plus, je vous suggère d'aller voir l'excellent article sur wikipedia APRES avoir vu l'anime. Ce serait dommage de perdre l'effet de surprise.

Site officiel en japonais ici.

 

 


 

 

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 08:22
Dans la catégorie manga, je voudrais les Shojo, entendez par là "manga pour filles".

En voici deux qui suivent à peu près le même schéma.
L'intrigue se passe au lycée. L'histoire débute en première année et nous suivons les personnages juqu'à leur sortie du lycée. La trame de fond n'est pas la scolarité, on s'en doute, mais bien les amourettes qui se nouent entre les personnages et plus particulièrement deux d'entre eux. De vacances en fêtes incontournables (Noël, la St Valentin, ...), on égrenne le rythme de la scolarité nippone avec ses kermesses et ses festivals, tout en démélant les noeuds de ces amours naissantes.
Les premiers regards, les déclarations, le premier baiser, les ex qui font de l'ombre, les petites et grandes trahisons, les ruptures et réconciliations, tout y passe...

Au début, je me disais que la jeunesse nippone devait être bien naïve si ça se passait comme ça, mais en y repensant, je n'étais pas bien dégourdie non plus au lycée...
Bref, deux mangas, un peu mielleux certes, mais souvent drôles et qui plairont aux filles (enfin surtout aux collégiennes).

Bokura ga ita

auteur du manga Yüki Obata
26 épisodes

Yano Motoharu est le genre de garçon qui rayonne, celui que tout le monde trouve drôle, celui que tout le monde adore. Impertinent et toujours plein d'entrain, il fait des ravages dans les coeurs des filles et Nanami, fraiche et naïve élève de sa classe, ne tarde pas à faire partie des victimes. Et pourtant Yano a un douloureux secret enfermé au fond de lui.

Le personnage de Nanami est un peu trop  comment dire... gentil à mon goût et la trame de fond trop compliquée pour être crédible (enfin je trouve), mais il y a de bons passages très drôles et des situations parfois très pertinentes dans le positionnement garçon / fille.

Lovely complex

auteur du manga Aya Nakahara
24 épisodes

Otani et Koizumi sont rapidement surnomés All Hanshin Kyojin par leur prof principal en référence à un duo de comiques japonais dont l'un est très grand et l'autre petit. Grande, Koizumi l'a toujours été et cela lui a toujours posé des problèmes. Lui aussi complexé par ses 1m56, Otani a développé un solide sens de la répartie. Gêné l'un par l'autre, ils se cherchent régulièrement, jusqu'au jour où Koizumi tombe amoureuse d'un nouveau. Otani qui a des vues sur une des copines de Koizumi échaffaude alors un plan pour favoriser les rencontres.

Cette série  traite principalement du complexe de taille de ces deux-là et joue beaucoup sur la répartie des deux personnages principaux.  L'intrigue est très bien construite, rapide et sans complications inutiles.
Il semblerait que le manga (15 tomes au Japon - 13 en France chez Delcourt) ne soit pas terminé alors que la série finit à l'épisode 24.
On peut noter que ce manga a été primé deux fois : élu meilleur shojo de l'année en 2004 aux Shogakukab Manga Awards et deuxième prix de la meilleure nouveauté 2007 de l'Anime Grand Prix du magazine Animeland en 2008.
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 06:21

Je suis ressortie un peu groogy d'une immersion de 10 jours dans Bleach. Environ 160 épisodes à suivre (j'avais déjà vu les 40 premiers), soit un peu plus de 16 par jour, de quoi perdre le fil avec la réalité.

Bleach fait parti des séries fleuve du manga d'aujourd'hui, au même titre que Dragon Ball hier. Rien n'indique qu'il y aura une fin, même si des chapitres se dessinent au fil du temps. Aujourd'hui on compte près de 210 épisodes dont seulement une grosse cinquantaine à priori ont été diffusé sur une chaine française (MCM).

Ce qu'il y a de bien avec les série longues, telles que Bleach ou Naruto, c'est qu'on a tout le temps de faire corps avec les personnages même s'ils sont nombreux comme ici. On apprend à les apprécier, on y trouve son petit préféré, on en découvre d'avantage sur les caractères.

Ce qui est parfois frustrant, ce sont les longueurs, redîtes et autres flashback ou encore les épisodes de transition... Chez Bleach, ils insèrent des séries de 2 à 20 épisodes qui n'ont rien à voir avec l'intrigue principale et qui permettent à l'équipe chargé de celle-ci de boucler son projet. Du coup, c'est passablement hachuré, et ça ne permet pas de conserver cette sensation d'immersion, ce qui personnellement me déplait.

Mais bon, reste que Bleach est un anime qui vaut le détour. D'abord, c'est toujours intéressant de regarder quelque chose de connu, histoire de voir ce qu'il en est vraiment (en toute subjectivité). Ensuite, il a de bonnes qualités : des caractères nombreux et bien pensés, attachants et originaux (même si on y retrouve des classiques comme la petite furie à couettes blondes), une intrigue bien ficelée (du moins pour l'histoire principale) et un principe de base original (même s'il sert de prétexte aux combats qui jalonnent ce manga).

Lycéen sans histoire qui vit à Karakura avec son père et ses deux jeunes sœurs, Ichigo Kurosaki serait un garçon absolument quelconque si ce n'est qu'il possède deux ou trois particularités.
Tout d'abord, Ichigo a des cheveux définitivement orange ce qui lui vaut régulièrement d'être pris à partie par les voyous du coin. Grâce à eux, il a acquis un goût prononcé pour le particularisme et la baston. Ensuite, son taré de père l'attaque à tout moment pour le prendre par surprise et il a développé de ce fait d'étonnants réflexes. Enfin, et ce n'est pas le moindre, Ichigo voit les âmes des défunts et peut dialoguer avec eux. Et justement, il en voit de plus en plus.
Sa vie bascule soudain lorsqu'il rencontre Rukia Kuchiki. Shinigami en poste à Karakura, celle-ci est chargée de protéger la ville des Hollows, des monstres à la recherche d'âmes errantes et d'humains à dévorer. Or de la même façon que les âmes défuntes semblent comme attirées par Ichigo, les Hollows vont se mettre à le poursuivre, jusqu'à attaquer sa maison. Blessée lors du combat, Rukia devra alors tenter de transférer une partie de ses pouvoirs de Shinigami à Ichigo afin qu'il puisse sauver les siens. Mais le transfert se passe un peu trop bien et Rukia se retrouve presque sans pouvoir et dans l'incapacité de rentrer à la Soul Society. Bon gré mal gré, Ichigo va devoir jouer à l'apprenti Shinigami.


Symboles du Gotei 13Il faut noter que les premiers épisodes datent de 2004 ce qui se ressent, surtout en deuxième approche quand on revoit un épisode du début après avoir vu toute la série. Ils sont plus ...comment dire ... basiques ? simples ? tant au niveau du graphisme que de l'intrigue ou encore de la bande son. Terribles les emphases des moments critiques, dans le mauvais sens malheureusement, en tout cas sur la VF. Je n'ai pas eu l'occasion de voir les premiers épisodes en VO.


TrombinoscopeJ'ai bien accroché à ce manga et à ses personnages. Ceux-ci sont extrêmement nombreux et regroupés en plusieurs "familles" : les humains tout d'abord avec Ichigo, sa famille et ses proches du lycée (~15), les Modsouls (4), les Shinigamis (~60), les Vizards (8), les Arrancars (12 principaux + 36 secondaires), les Bounts (6), les membres de la Soul Society autres que les Shinigamis (4).

Parmi cette foule, on retiendra Ichigo, bien sûr et l'élégant Uryuu mais aussi Renji plus grunge, le très charismatique Hitsugaya (très populaire au Japon) et parmi les méchants Grimmjow (que personnellement j'adore), Ulquiorra et Gin. En revanche, Chad me semble trop lisse et la gentillesse crasse de Inoue m'exaspère. Chez les filles, ma préférence va à Yoruichi, Hiyori et à Nell, même si Rukia représente un personnage central de l'histoire.

 


Il y a plusieurs périodes dans l'intrigue principale, quatre pour l'instant, dont une (Arc Bounts) n'est semble-t-il pas présente dans le manga (que je n'ai pas lu, je me demande bien comment je aurai fait ici sur mon île perdue pour dénicher tous les tomes). Il y a la découverte de ses pouvoirs et l'apprentissage de Ichigo (Arc Hollows), le sauvetage de Rukia (Arc Soul Society), la revanche d'un clan que l'on croyait disparu (Arc Bounts), le complot des Arrancars (Arc Hueco Mondo). Tout ceci est parfaitement décrit dans l'article de Wikipédia (pour ceux qui voudraient tout savoir avant d'avoir vu).


Petite parenthèse, on sent, et je le déplore, que Tite Kubo, l'auteur, a du mal, ou disons avait du mal au début, à faire combattre les personnages féminins. Il faut attendre le dernier tiers de l'Arc Soul Society pour voir Yoruichi et Soi Fon en action. Rukia quant à elle ne combattra vraiment qu'à partir de l'arc Bounts et ses techniques, si elles sont efficaces, restent très ... élégantes. Vous me direz comme celles de Byakuya son grand frère adoptif, c'est vrai, mais je reste un peu sur ma faim : je la sentais plus énergique. Tout ça se développe néanmoins et, dans les derniers chapitres, les combats engageant des femmes sont plus intéressants et plus nombreux.


De Tite (ou Taito) Kubo, on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'il est né le même jour que mon grand-père ce dont tout le monde se fiche éperduement. Blague à part, je retiens des biographies que j'ai pu trouvé ici ou que Tite Kubo n'a guère que deux mangas à son actif dont le premier, Zombie Powder, s'est arrêté  rapidement faute de succès. Il a dû retravailler Bleach pour qu'il soit accepté par le très populaire magazine japonais Weekly Shonen Jump et a été aidé en cela par Akira Toriyama en personne, l'auteur de Dragon Ball. Comme quoi il faut persévérer. Derniers détails amusants, Bleach doit son nom à l'engouement de son auteur pour le groupe Nirvana et  Taito prête sa voix à Kon (personnage mascotte de l'anime) dans le premier OAV de la série.


Fort de son incroyable succès, Bleach se décline en manga, anime (série et film) musiques, jeux video, sans compter les produits dérivés de tout ordre. Après Memories of nobody, et The Diamondust Rebellion, le troisième film,  Fade to Black, est d'ailleurs sorti le 13 décembre dernier au Japon.

En cherchant un peu on trouve également de très nombreux sites dédiés à Bleach sur la toile dont Bleach7dotcom très complet (mais en anglais) et un nombre de fanart impressionnant, dont certains très très sympas.

 


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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 07:48
La sortie en France des deux premiers tomes de ce manga ce 29 janvier est l'occasion pour moi de vous présenter Nabari no ou, un manga/animé pas comme les autres.

Le manga se présente en 10 tomes au Japon chez GFantasy, la revue de Square Enix. Seulement neuf sont annoncés chez Asuka, l'éditeur français. Je ne saurais dire si le dernier tome est un supplément, mais c'est peut-être le cas, comme pour le tome 13 de Death Note.

Pour ce que j'en ai vu sur les quelques scans qui trainent sur le net, l'animé, sorti en 2008, est très fidèle au manga. Fini, il comprend 26 épisodes. Vous trouverez les détails du casting ici.

Nabari no ou n'est pas un manga fleuve donc. Il boucle l'histoire sans longueurs inutiles comme on en rencontre parfois (dans Naruto ou Bleach par exemple).

Rokujo Miharu vit seul avec sa grand mère. Collégien lymphatique, passé maitre dans l'art de l'indifférence, il ne s'intéresse que très peu aux tentatives répétées de son camarade de classe Aisawa Kouichi pour lier contact. Aussi lorsque celui-ci lui propose d'intégrer son club de techniques ninjas, auquel participe également leur professeur d'anglais Thobari Kumohira, il ne l'écoute que d'une oreille distraite et passablement incrédule.
Malheureusement pour lui, les choses se précipitent ce soir là et Rokujo devient la cible d'hommes aux techniques étranges qui pourraient bien être des ninjas.



Une histoire de ninjas, mais pas seulement.
Nabari no ou, littéralement le roi de nabari, nous conte surtout les vissicitudes d'un adolescent qui se découvre très différent de ce qu'il croyait être. Le thème n'est pas nouveau, mais son développement est original.

Alors même qu'il est poursuivi par des gens aux pouvoirs impressionnants qui cherchent à s'approprier le pouvoir absolu qui sommeille en lui, Miharu n'a à sa disposition que deux moyens de défense, son indifférence et sa capacité à faire tourner les gens en bourrique, tel un petit démon. Il va devoir apprendre à compter sur les autres et à agir, ce qui lui est difficile, et il va finalement rencontrer l'amitié dans une personne inattendue. Cette relation devient progressivement le thème principal.
Les caractères sont bien brossés et j'ai apprécié qu'on ne laisse pas en plan les personnages secondaires, comme c'est parfois le cas. Chacun va au bout de son histoire ce qui permet d'avoir un sentiment de complétude bien agréable en fin de compte.
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 11:35

Depuis que nous sommes à Maurice, nous avons pour la première fois pris un abonnement à Canal Sat. Nous n'avons pas le bouquet intégral, mais mes filles peuvent et adorent regarder Game One.

En ce moment, nous y pouvons voir les épisodes de Nicky Larson (City Hunter dans son titre original), le privé de Shinjuku aux incroyables reflex et au sang froid imperturbable. Imperturbable, sauf en présence de jolies femmes, c'est un coureur de jupon invétéré. Il travaille en tandem avec Laura (?) qui se charge de le rappeler à l'ordre de manière "pesante".

C'est un animé à l'ancienne mode, avec un graphisme vieillot, aucun liant entre les épisodes... Mais bon ni plus ni moins que les Super nanas ou Ben 10 finalement. Le personnage de Nicky est sympathique, et quoique très lourd dans l'ensemble, il laisse apparaître un petit côté chevaleresque qui le sauve un peu. Les filles aiment bien, sans tout comprendre, même si elles se doutent bien qu'il y a des sous entendus "pas nets".

La chanson du générique est facile et bien rythmé, elles la connaissent par coeur ou presque.

Rappelez-vous

"...Aucun danger ne l'impressionne
Les coups durs il les affectionne
Et la justice le passionne
Nicky Larson ne craint personne..."

Et ma Nana, troisième du nom, 6 ans, de reprendre de sa voix douce :

"... Surtout quand la fille est mignonne
Licky Larson ne craint personne !"

Ce glissement de sonorité a beaucoup fait rire son papa. Quand on sait que to lick se traduit par lécher, battre ou vaincre, (si on en croit Médiadico), on se dit que c'est un très bon surnom au bout du compte.

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